sur les enjeux énergétiques en Afrique, l’accès à l’énergie dans des conditions de coût et de sécurité raisonnables étant indispensables pour un développement durable
les moyens à mettre en oeuvre pour développer la production et la consommation d’énergie à des coûts compatibles avec le niveau de vie des populations, en particulier d’électricité
des manifestations permettant une réflexion solidaire, l’élaboration de projets en partenariat et leur diffusion
des articles, des documents de recommandation,des ouvrages pour assurer la promotion de cette approche
L’énergie est un facteur clé du développement économique et plus simplement du niveau de vie voire de survie, en Afrique comme ailleurs. Or l’accès à l’énergie de la grande majorité des Africains est très insuffisant, voire inexistant : la consommation d’énergie (hors bois et charbon de bois) en Afrique reste en effet la plus faible du monde, avec une moyenne par habitant de 0,6 tonne équivalent pétrole (tep), soit trois fois moins que la moyenne mondiale, et sept fois moins qu’en Europe, quinze fois moins qu’en Amérique du Nord.
Si l’on tient compte de ce que la République Sud Africaine à elle seule consomme 40 % de l’énergie utilisée en Afrique et que les pays d’Afrique du Nord (Maroc, Algérie, Tunisie, Libye, Egypte) sont de relativement gros demandeurs, la consommation moyenne en Afrique sub saharienne est extrêmement faible et ne permet pas le développement économique nécessaire pour sortir de la pauvreté.
Ce faible taux d’accès aux énergies commerciales se traduit par un recours massif aux sources d’énergie traditionnelles – énergies de traction humaine et animale – et surtout à la biomasse, qui représente les trois quarts de la consommation énergétique totale du continent, et dont l’utilisation actuelle (essentiellement domestique) pose de graves problèmes : pénibilité de la collecte de bois (qui prend du temps et est surtout effectuée par les femmes), contribution à la déforestation, problèmes de santé liés à l’inhalation des fumées dans les habitations.
Il est nécessaire, pour rompre le cercle vicieux dans lequel est enfermé aujourd’hui le secteur de l'énergie en Afrique, de rechercher les voies et moyens qui permettront d’intégrer au système marchand les populations qui en sont encore de fait exclues, condition nécessaire à l'amélioration du niveau de vie de ces populations.
Ainsi, il faut mettre l’accent sur les actions suivantes :
Or la rentabilité immédiate de ces actions n’est pas évidente et l’extrême indépendance des acteurs du secteur ne facilite pas les initiatives.
Afin de réaliser ces objectifs , les outils dont l’ADEA dispose sont :
Ils sont la pièce maîtresse du dispositif autour duquel l’Association entend développer son action promotionnelle.
De 2002 à 2005 le Sommet de l’Energie s’est tenu à Dakar. En 2006 il s'est tenu au Cap et à nouveau à Dakar en 2007. Il a toujours bénéficié du soutien sans faille des plus hautes autorités du pays hôte. Le Sénégal est l’un des pays qui a lancé l’initiative du NEPAD (New Partnership for Africa’s Development - Nouveau Partenariat pour le Développement en Afrique) et dans ce cadre est en charge du secteur de l’énergie L'Afrique du Sud est également un pays fondateur du Nepad.
En 2008 une Conférence sur l'Énergie en Afrique du Sud aura lieu à Johannesburg le 13 Novembre et le Sommet de l'Énergie et du Développement Durable aura lieu les 1er et 2 Décembre à Dakar.
Elle est le vecteur promotionnel des idées, des initiatives et des projets que les rencontres organisées pendant et en marge du Sommet font naître. C’est à travers elle que l’Association peut jouer le rôle de facilitateur et d’intermédiaire entre le monde associatif, très actif dans les domaines concernés, mais sans moyens et travaillant trop souvent en ordre dispersé, et le monde industriel des grands groupes pétroliers et des sociétés d’électricité .
Cette revue qui paraît deux fois par an, à l’occasion du Sommet et à mi-parcours, a plusieurs objectifs :
L’Association :
Le financement de l’Association se fait par les cotisations de ses membres, par le parrainage de sociétés, par l'insertion d'annonces dans la Revue et par les frais d’inscription aux conférences
Adhésion :
Règlement par :
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