SIEPA 2024
La préparation du SIEPA 2024 qui aura lieu les 23 et 24 janvier 2024 au King Fahd à Dakar bat son plein.
Nos équipes sont sur le pont pour préparer au mieux cet évènement qui rassemblera comme à l’ordinaire ministres et directeurs d’administrations, dirigeants d’entreprises, experts et consultante et bien sur universitaires professeurs et étudiants. Venant peu après la fin de la COP28 de Dubaï, il permettra de débattre des perspectives ouvertes par ce très grand rassemblement (plusieurs dizaines de milliers de participants). Lutte contre le changement climatique, développement des renouvelables, perspectives pour les énergies fossiles dont nous avons encore besoin seront au cœur du débat
Le SIEPA intervient également à la veille du démarrage de la production de pétrole et de gaz au Sénégal. Retardés par les effets du COVID qui ont décalé la disponibilité des équipements nécessaires à la production, les extractions d’hydrocarbures vont dans un premier temps renforcer les exportations du pays avant que l’utilisation locale d’une partie du gaz et du pétrole participe au développement du pays
Pour vous inscrire au SIEPA : www.siepa-conference.com
Au cours du Forum International de Dakar pour la paix et la sécurité qui s’est déroulé les 27 et 28 Novembre au CICAD (Diamniadio – Sénégal) le président Macky Sall a à nouveau insisté sur la nécessité pour les pays africains de pouvoir produire leurs réserves de pétrole et de gaz alors que certaines organisations préconisent un arrêt rapide de tout investissement dans le secteur des hydrocarbures. Il fait remarquer que l’Afrique ne contribue que pour 3 % aux émissions de gaz à effet de serre dans le monde et que l’essentiel, des « stocks » de CO2 provient des pays occidentaux et asiatiques très développés ou en plein développement
Le Forum a insisté pour une bonne gouvernance des ressources naturelles.
Les recettes sont connues mais les méfaits de la « malédiction des ressources naturelles » sont dans toutes les mémoires. Le Sénégal an particulier a mis en place des lois et des dispositifs de contrôle, de formation qui devraient permettre d’échapper à cette malédiction.
Au-delà des nécessaires mises en exploitation des ressources en hydrocarbures, le développement des énergies renouvelables est indispensable.
Mais le continent africain n'a reçu que 2 % environ du total des investissements dans les énergies renouvelables à l'échelle mondiale. Le solaire, l'éolien et la géothermie sont des ressources disponibles : la seule chose dont ont besoin les pays africains, ce sont des financements et une coopération technologique. Les financements pour l’Afrique sont concédés avec des taux d’intérêt très élevés, inacceptables pour le continent
Jean-Pierre Favennec
Président
Association pour
le Développement
de l'Énergie en Afrique